Elise Moris
I died a thousand times but still, the end is wrong.
[Kuuboseiki - Kancolle]

Mon nom complet est [Elise Moris] mais on m'appelle plus simplement [Heroine]. Je suis né le [24 Octobre] et j'ai donc [22] ans. À l'origine, je viens d' [Écosse] et je [vis toujours] à Stonehaven. La ville m'a tendu les bras depuis [toujours]. Je [connais] la Quintessence.
À Stonehaven, je suis [artiste peintre, neet et voyou à l'occasion]. Je vis [dans un minuscule studio].
À Stonehaven, je suis [artiste peintre, neet et voyou à l'occasion]. Je vis [dans un minuscule studio].
Composition :
Groupe souhaité :Oubliée
Terre
21%Eau
4%Air
8%Feu
67%Groupe souhaité :Oubliée
Description physique (texte ou adjectifs)
La première chose que les gens remarquent chez Heroine est évidemment sa couleur de cheveux, puis sa pâleur, et ensuite sa couleur d'yeux ; ce qui les induit à penser qu'elle est albinos. Hélas, contrairement à l'obligatoire ratio d'un albinos par dix nouvelles personnes dans un cercle de connaissances, Heroine n'est pas du tout albinos. Elle est simplement l'addition de ses yeux ambre, de ses quelques cheveux blancs qui l'ont conduite à les déteindre entièrement, et de sa vie d'intérieur dans un pays déjà peu ensoleillé. Outre ces trois éléments, elle n'a rien de spécial ; sans eux, elle est juste une jeune femme aux cernes prononcées et aux mains perpétuellement tachées de peinture.
Elle n'est pas mal faite, toute en formes harmonieuses et gracieuses, son visage n'est pas déplaisant à la rétine, mais elle a en permanence un air fatigué qui alourdit ses épaules, fait tomber son regard, et la ralentit un peu. Elle a l'air un peu dans la lune, transparente un coup et égocentrique l'autre, ce qui reflète la dualité dans sa tête sûrement plus qu'elle ne le voudrait. Même si sa peau marque beaucoup, et garde ainsi beaucoup de coupures, de bleus, et de marques du passé, il reste toujours assez joli et, quelque peu poétique, aussi.
Ses vêtements sont pour la plupart toujours couverts de peinture, et ceux qui ne le sont pas sont extrêmement féminins, protégés précieusement. Heroine pourrait totalement passer une semaine dans le même haut plein d'acrylique, à roder dans son vingt mètres carrés, et ensuite se pomponner dans une jolie robe quand elle se décide à poser un pied dehors. Ou bien l'inverse, plus souvent l'inverse d'ailleurs. Honnêtement, l'intérêt qu'elle donne aux apparences est très négligeable, et elle passe sûrement plus de temps à se faire belle toute seule dans son coin qu'à la vue de tous.
Description mentale (texte ou adjectifs)
Il n'est pas vraiment facile de comprendre comment une personne fonctionne dans tous les cas, mais essayer de comprendre Heroine, c'est presque gaspiller quelques années pour peu de résultats. Elle-même ne saurait pas trop décrire ce qui se passe dans sa tête - enfin, c'est sûrement car elle a du mal à trop y penser - et c'est peut être mieux comme ça.
Passer du rire aux larmes, si elle en trouve encore à pleurer, puis s'armer de son bouclier de fierté et tout nier, pour enfin s’effondrer dans ses amers regrets ; un schéma mental très habituel et assez descriptif de ce qui se passe dans la tête d'Heroine en boucle, comme une journée qui n'en finit jamais. Elle essaye encore et toujours de s'en sortir, mais quoi qu'elle fasse, elle a fini par se persuader qu'aucune de ses actions n'y changerait. Alors elle erre, sans réel but, parfois ayant un élan de confiance et de feu dans son corps qui la pousse en dehors de ses retranchements, qui la laisse vivre, et qui lui rend son désir brûlant de le faire. Mais hélas, ça ne dure jamais bien longtemps.
Elle est passionnée, mais incomprise. Peu de gens se dédicacent presque entièrement à vivre à l'abri des autres pour exercer ce qui les fait vibrer, mais Heroine est l'un d'entre eux. D'ailleurs, j'ignore si elle l'a déjà mentionné, mais " Heroine " est toute sa personnalité. Elle est tout ce qui lui reste de bon, tout condensé ; son nom d'artiste, son pseudo, son identité, sa personne aussi ; elle a préféré se recréer une existence qui lui plaît plutôt que d'assumer ses torts et ses mauvais côtés. Mais en même temps, elle sait qu'elle ne peux pas les nier bien longtemps. Ainsi, elle essaye de se modeler dans différentes versions d'elle-même qu'elle aurait pu être, si elle n'était pas une ratée ; quelqu'un de plus doux, de plus délicat, de plus consciencieux et empathique, de plus aimant, de plus beau et de plus brillant.
Elle est torturée, comme tous les artistes ; elle ne se pense pas artiste pour autant, ou alors, juste une artiste ratée. Heroine a du mal à comprendre les autres, leur logique, leurs motivations, comme s'ils vivaient dans un monde différent du sien, une autre bulle plus belle et plus accueillante. Elle essaye pourtant de s'inviter dans leur espace si plaisant, de se rapprocher d'eux et d'apprendre ce que la vie des autres a de si agréable. Mais encore et toujours, elle n'arrive pas à se considérer comme eux ; souvent au dessus, encore plus souvent en dessous. Elle a beaucoup de regrets, qui la grignotent toujours plus, et brouillent sa vue. Elle s'en veut, beaucoup, d'être si différente des autres ; elle pense que c'est sa faute d'être en double carence malgré ses efforts, et quoi que parfois elle voudrait en faire une force, le plus souvent elle se laisserait juste couler.
Elle est compétitive, et se débrouillera d'une manière ou d'une autre pour obtenir ce qu'elle veut, si elle a la foi de désirer quelque chose. Elle se battra le temps que son tempérament de feu en alternance fera effet, avant d'être absorbé par le vide. Heroine est très vide sans sa flamme, et c'est sans doute ainsi qu'elle reste si passionnée et en vie malgré tout. Donner tout ce qu'il reste pour espérer voir son existence toujours briller.
Mais malheureusement, le pouvoir et l'équilibre de son âme n'est plus que quelque chose qui la fait cauchemarder.
Histoire (ou chronologie)
Elle était un espoir, plus jeune, quand les gens comptaient sur elle. Jeune, jolie, talentueuse diraient certains, elle avait beaucoup et aurait sûrement du être heureuse. Mais pas une fois son cœur ne fût chaud de bonheur dans sa poitrine, et plus elle y pensait, plus ça se voyait.
On ne remarquait pas forcément son état, mais on sentait que quelque chose était louche, décalé, cassé en elle, de plus en plus fissurée, jusqu'à peu à peu l'abandonner.
C'est de cette manière que sa famille l'a peu à peu laissée de côté, puisqu'elle n'avait plus rien de spécial à leur offrir. Heroine n'a pas beaucoup de souvenirs de sa famille, pas uniquement parce que sa mémoire lui joue des tours, mais aussi car elle n'a jamais été bien présente et influente sur elle. Heroine a toujours été libre de faire ce qu'elle voulait, mais est restée sage car on avait confiance en elle.
Puis on a commencé à l'oublier, et à devoir se rappeler de son existence de temps en temps pour que sa vie dans l'esprit des autres ne disparaisse pas. " Elise ?" disaient-ils, " celle qui peint ? ". Simplets, ignorants. Elle ne valait pas mieux qu'eux, mais elle les détestait pourtant. Ils avaient le luxe de pouvoir nier l'existence de quelqu'un d'aussi insignifiant qu'elle, et ce même luxe, elle ne pensait pas pouvoir un jour s'en emparer.
Jusqu'à ce qu'elle se rapproche d'un petit groupe de gens qui eux, ne pourraient pas l'oublier. Ils étaient libres, grands, puissants - et tout le monde se rappelaient d'eux. Elle les regardait, ébahie, et rêvait d'être comme eux, aussi brillante et lumineuse. C'est ainsi qu'Heroine décida qu'elle n'avait plus à être sage, et se risqua à la vie que ces gens menaient, celle des voyous.
C'était une vague d'adrénaline, d'énergie et d'un risque si entrainant qu'il lui brûlait les doigts. Elle se sentait pousser des ailes, des ailes de feu ; sa carence brûlante se réduisait de plus en plus à leur contact, et elle ne voulait jamais quitter ses nouveaux compagnons. Mais bien sûr, il a fallu qu'elle se brûle les ailes.
Elle apprit à ses dépends que s'emporter et se laisser consumer n'était pas quelque chose que les gens veulent voir, surtout ceux en qui on a confiance. Et ainsi, par une nuit d'été où elle avait elle même suggéré le pillage d'une supérette, c'est elle qui alluma la première flamme et vit les suivantes lécher le lieu du crime, alors que sa flamme à elle s'éteignait dans le cœur des gens qu'elle pensait ses compagnons.
Encore une fois oubliée, abandonnée, repoussée par les gens qu'elle aimait.
Elle s'isola, toujours brulée par le regret de ses actes. Elle se ferma au monde, à défaut de trop s'y ouvrir, puisque de toute façon personne ne la comprenait - et elle ne comprenait plus personne non plus. Même si le feu continua de grandir en elle, l'eau et l'air se faisaient rare. Heroine dirait qu'elle est mangée par ses regrets, et qu'ils gagnent sur elle ; elle n'aurait pas forcément tort. Le regret de ne pas être une assez bonne personne, de ne pas être la meilleure, de ne pas pouvoir comprendre, de ne pas pouvoir apprendre.
Alors elle s'enferma, sortant très peu de son espace personnel bien gardé, et resta misérablement cloîtrée, jusqu'à aujourd'hui.
Hors rp
