aidan.
I WANNA BREATHE THAT FIRE AGAIN
Nom : Océan d’amertume, mer de chagrin inavoué, un nom correspondant à la perfection à cette famille dysfonctionnelle. Sonorités chantantes aux origines oubliées, Maeryn est à la fois un héritage et un fardeau inapprécié par le jeune homme. Il lui a d’ailleurs trouvé une nouvelle signification, rébellion.
Prénom : Sûrement ses parents étaient-ils bourrés au moment de lui choisir un prénom, ils le nommèrent premièrement Kenzo. Prénom trouvé on ne sait où, voulant apparemment signifier sage, quelle ironie pour un délinquant. Ayant tout de même été un minimum clément, ils lui ont offert un deuxième prénom taillé pour lui, Aidan.
Surnom : Aidan, porteur de feu, fougueux, féroce. Nom aux origines celtes qui lui colle à la peau, véritable renouveau pour l’être enflammé dont la pyromanie a inspiré toute sa vie.
Date de naissance : Lié au feu depuis sa naissance, il est né un jour d’été, plus précisément le 16.08.95, sous le signe du lion et du soleil.
Origines : Verdures luxuriantes de ces terres celtes, il n’a jamais quitté l’Ecosse, ayant toutefois passé son enfance dans une petite ville urbaine.
Métier : Des boulots qui s’enchaînent et qui ne durent jamais bien longtemps, en ce moment il est barman, mais pour combien de temps ?
Lieu de vie : Modeste petit appart où il se contente du minimum, de l’essentiel. Confort minimaliste, bordel en tout genre, ce n’est pas comme s’il souhaitait inviter qui que ce soit chez lui.
Depuis quand votre personnage est-il à Stonehaven ? Accueilli ici depuis quelques mois maintenant, rien n’a vraiment changé. Il ne cherche pas à s’intégrer, pas plus qu’il n’a envie de s’éterniser plus longtemps ici – même si, au fond de lui quelque chose l’empêche de repartir maintenant.
Connaît-il la théorie de la Quintessence ? Y croit-il ? Théorie folle dont la logique lui échappe, il la connait mais ne comprend rien à ce mythe. Sa sœur s’est chargée de le renseigner au mieux, néanmoins une part de lui refuse toujours d'y croire.
Prénom : Sûrement ses parents étaient-ils bourrés au moment de lui choisir un prénom, ils le nommèrent premièrement Kenzo. Prénom trouvé on ne sait où, voulant apparemment signifier sage, quelle ironie pour un délinquant. Ayant tout de même été un minimum clément, ils lui ont offert un deuxième prénom taillé pour lui, Aidan.
Surnom : Aidan, porteur de feu, fougueux, féroce. Nom aux origines celtes qui lui colle à la peau, véritable renouveau pour l’être enflammé dont la pyromanie a inspiré toute sa vie.
Date de naissance : Lié au feu depuis sa naissance, il est né un jour d’été, plus précisément le 16.08.95, sous le signe du lion et du soleil.
Origines : Verdures luxuriantes de ces terres celtes, il n’a jamais quitté l’Ecosse, ayant toutefois passé son enfance dans une petite ville urbaine.
Métier : Des boulots qui s’enchaînent et qui ne durent jamais bien longtemps, en ce moment il est barman, mais pour combien de temps ?
Lieu de vie : Modeste petit appart où il se contente du minimum, de l’essentiel. Confort minimaliste, bordel en tout genre, ce n’est pas comme s’il souhaitait inviter qui que ce soit chez lui.
Depuis quand votre personnage est-il à Stonehaven ? Accueilli ici depuis quelques mois maintenant, rien n’a vraiment changé. Il ne cherche pas à s’intégrer, pas plus qu’il n’a envie de s’éterniser plus longtemps ici – même si, au fond de lui quelque chose l’empêche de repartir maintenant.
Connaît-il la théorie de la Quintessence ? Y croit-il ? Théorie folle dont la logique lui échappe, il la connait mais ne comprend rien à ce mythe. Sa sœur s’est chargée de le renseigner au mieux, néanmoins une part de lui refuse toujours d'y croire.
Composition :
Groupe souhaité : FEU (elemental sin)
3% terre ; 4% eau ; 3% air ; 90% feu
Groupe souhaité : FEU (elemental sin)
time is the fire in which we burn
Cet air peu commode affiché sur son visage en dit long sur lui. C’est comme si une certaine aura encombrante l’entourait, brillait tout autour de lui, criant à quiconque de ne pas s’approcher de plus près. Ce type, à vue d’œil, il a l’air dangereux, agressif, pas sympathique. C’est le genre de mec qu’on préférerait éviter. Une veste en cuir, un jean noir troué, des bottines tout aussi sombres et cette clope au bec. Cette apparence a tout du cliché du parfait connard. Et malgré ses sourcils froncés et ce visage inexpressif, on peut y décerner une certaine solitude dans son regard bleu de glace. Son regard, c’est sûrement la première chose que l’on remarque chez lui. Ses orbes bleus s’illuminent d’une étrange façon, elles laissent supposer qu’il y a toujours un semblant de vie dans ce corps prêt à finir en cendre. Il suffit de lui parler pour les voir s’illuminer tel un ciel d’été. Il suffit de l’abandonner pour les voir s’assombrir, devenant peu à peu un triste océan en pleine tempête.
Il reste seul, à l’écart, laissant son dur regard se poser là où bon lui semble. Il soupire souvent, comme s’il était blasé, ennuyé, lassé. Sa main tente de remettre en place ces mèches rebelles qui viennent s’échouer devant ses yeux. Une tignasse aujourd’hui noire, aussi sombre qu’un corbeau. Autrefois, d’un roux plutôt vif dont les couleurs se sont maintenant perdues. Des mèches blanches sont visibles au dessus de son front. Une nouvelle mode ? Un geste de rébellion ? Nul ne le sait, même lui ne le sait. Il ne comprend pas pourquoi, mais son corps subit des transformations. Des tâches de rousseurs apparaissent parfois sur son visage, avant de disparaître comme si de rien n’était.
Une silhouette grande et bien bâtie, des muscles là où il faut, mais jamais trop. Ce corps colle parfaitement à ses allures de mauvais garçon. Il sait se battre, cela ne fait aucun doute. Il vaut mieux ne pas lui chercher des ennuies, à moins d’être con. Il s’avance avec assurance. Une attitude de je-m’en-foutiste, on ne sait pas vraiment ce qu’il veut. Il a tout d’une âme sans but. D’un délinquant. Et malgré ces quelques sourires qui viennent parfois étirer ses lèvres – des sourires en coin et moqueurs pour la plupart – le mystère demeure sur ce qu’il est vraiment.
ever been buried alive?
Les mains dans les poches, la capuche sur la tête, il a tout du cauchemar des petites vieilles. En accord avec cette image de délinquant, Aidan fait tout pour se donner des airs de mauvais garçon. Il vient d’un milieu difficile, alors c’est plutôt facile. Il laisse ressortir tous ses défauts et s’en crée de nouveaux. Impatient, pas souriant, un peu trop franc. Il ne mâche pas ses mots, quitte à vexer ou même blesser. Le fait-il exprès pour se rendre toujours un peu plus détestable ? Ne fait-il pas réellement cela parce qu’il est bien trop honnête pour mentir à qui que ce soit ? Loin d’être hypocrite, il préfère de loin jouer le rôle du méchant plutôt que de rassurer faussement quelqu’un. Il rajoute aussi à cela un petit côté autoritaire, il n’aime suivre les ordres de personnes, par contre il ne se gêne pas pour en donner. La plupart du temps, ça se résume à un casse-toi, s’il n’est pas trop de mauvaise humeur. Certains le trouvent charismatique, d’autres diabolique. Il est tout simplement inapprochable, inaccessible. Un loup solitaire qu’a déjà vécu bien trop d’emmerdes pour se mêler à la population. Incapable de nouer le moindre lien sans craindre de tout foutre en l’air.
Pourtant, il est bien loin d’être associable, au contraire, il est doté d’un altruisme non assumé qui le pousse à agir, à venir en aide aux autres sans rien demander en retour. Quelle ironie pour un délinquant pyromane. Impulsif, il s’énerve bien vite. Possédant en plus une grande gueule, il cherche toujours la bagarre. Il se fout de savoir dans quel état il va finir, il a juste besoin de se défouler. Et allez savoir pourquoi, mais ce genre de contacts physiques ne l’effraie pas. Quand il se bat, il n’a pas peur de brûler quelqu’un. C’est comme s’il avait le contrôle total de son corps. Et jusque là, il n’a jamais foutu le feu à un ivrogne. Cette impulsivité lui cause pas mal de soucis, à savoir la conservation d’un poste. Il enchaîne les boulots pour la simple raison qu’il n’arrive jamais à conserver un job. Sans parler de tous ces petits accidents qui ne l’aident pas beaucoup. Flamber un téléphone, renverser des assiettes, casser le nez de son patron. Que de mésaventures.
Son métier de tatoueur lui manque, il a besoin d'exprimer cette fibre artistique qu’il a depuis tout petit, mais il ne peut risquer de faire du mal à un malheureux client. Il évite au maximum les contacts physiques, gardant souvent les mains dans les poches ou à l’abri dans ses gants de motard. Un triste gâchis. Il dessine toujours, mais c’est différent maintenant. Une certaine sensibilité est visible dans ses œuvres, à défaut de la laisser transparaître dans son attitude. C’est lorsqu’il dessine qu’il est bien plus calme, réfléchi, minutieux, et concentré. À la fois digne de confiance et à l’écoute, il préfère parler peu pour toujours mieux écouter. Et même s’il n’en donne pas l’air, il est très attentif et empathique. Le jeune homme peut même se révéler être de bon conseil. Mais ça, c’est lorsqu’il s’en donne la peine. Parce que lui, il préfère jouer les idiots. Il préfère se faire passer pour ce qu’il n’est pas. Il lance des piques, d’un ton toujours moqueur. Sarcastique et cynique, on aurait bien envie qu’il se taise parfois. C’est qu’il est joueur, le délinquant. Bien que rancunier, au point de se venger pour le moindre coup bas.
Confiant de sa belle gueule, il charme, il flirte mais ne va jamais bien loin. C’est plus un passe-temps qu’autre chose, sachant pertinemment que les mauvais garçons ça plait à la fois aux filles qui en sont folles et aux mecs qui les admirent. Une simple comédie pour lui qui, bien qu’il refuse de l’admettre, a toujours été du genre romantique.
Malgré lui, il finit par s’accrocher, laissant ainsi voir une facette protectrice. C’est assez rare, mais dans ces moments-là, il peut se montrer bien plus sympathique. Et bien que cela soit naïf, lorsqu’il accorde sa confiance, il le fait aveuglément. Espérant de son vis-à-vis une loyauté semblable à la sienne. Car Aidan a beau être un vrai con, il n’en reste pas moins fidèle et bienveillant malgré son tempérament.
the story never ends
Une famille religieuse et pratiquante, le genre qu’on qualifiait de parfaite et qu’on enviait même parfois. Tirer à quatre épingles, ils se tiennent toujours bien. Des gens bien qu’on disait. On cherchait jamais plus loin.
Et pourtant, il y avait tellement plus.
Maman criait tout le temps. Papa picolait de temps en temps.
C’était le bordel en permanence.
Une énième bouteille qui se vide, des fracas de verres, des cris, une nouvelle dispute. Une soirée plutôt mouvementée où ni l’un, ni l’autre, ne laissera le dernier mot à son vis-à-vis. Comme dans toutes les familles, il y avait des hauts et bas. Des moments de tendresse et d’autres emplis de maladresse. Et même si l’amour était tout de même présent, les disputes dont était témoin l’enfant, pouvaient être plutôt violentes. C’est dans ce cadre qu’il grandit ; un foyer qui balançait constamment du ying au yang, sans jamais arriver à atteindre un juste milieu. Ils étaient tout simplement instables. Leur situation pouvait se résumer par un tout va bien, ou tout va mal.
L’un trop alcoolique, l’autre trop impulsive. Le lâche et la maniaque. L’océan et la tempête. Ils étaient faits l’un pour l’autre, cela ne faisait aucun doute. Mais leur relation était bien trop toxique pour revenir sur des bases plus saintes.
Les années passent, les engueulades s’accumulent. Ils se bagarrent, ils s’enlacent.
D’abord un enfant, puis un deuxième, des jumeaux et enfin, un garçon. Comment peuvent-ils faire des gosses s’ils ne s’ont pas capables de se gérer eux-mêmes ? Malgré tout, ils trouvaient toujours le temps d’aller à la messe, un peu comme si c’était la chose à faire pour effacer toutes leurs conneries.
Tantôt bercés par les cris, tantôt par des histoires d’anges et d’enfer, le petit dernier trouvait pas vraiment sa place au milieu de ses sœurs et frères. Il se posait pas vraiment de questions. Pour lui, tout ce qui comptait c’était d’avoir un crayon. Incompris par son entourage, pas intéressé par cette société, il préférait vivre dans son propre monde. Son univers était fait de croquis et de rêves inavoués. Il avait beau n’être qu’un gosse, il avait trouvé sa voie
.
C’était tellement plus simple quand il se posait pas de questions. Il s’en foutait de savoir que papa rentrait tard le soir. Il voulait pas connaître les histoires louches dans lesquelles traînaient maman. Mais plus le temps passait et plus il se retrouvait seul. D’abord ce fut la grande sœur, puis le frère et maintenant même les jumeaux. Ils finissent tous par partir. Contrairement à lui, ils comptaient pas moisir ici. À peine l’enfance terminée, qu’ils quittent la maison. Il ne restait plus que lui. Il ne pouvait ignorer davantage cette famille de dégénérés.
L’adolescence, ce fut le commencement de tout. Les premières conneries, les mauvaises fréquentations et l’excitation de risquer la prison. Et parfois même, la vie. Il en a fait des mauvais coups, le gamin. Mais comment pouvait-on lui en vouloir ? Il cherchait juste à se défouler, loin des bouteilles de papa, loin des joints de maman. Au début, c’était juste quelques bagarres, des vols à la tire, des tags un peu partout. Puis, ils virent plus grand, ils volaient dans les magasins, faisaient les poches des petits vieux, s’éclataient à courser les flics. Ça a duré longtemps. C’est comme si, toute sa vie il voulait rester un adolescent.
Mais très vite, ils commençaient à perdre la raison. Ils suivaient tous aveuglément le chef de la bande qui, durant son enfance, avait sûrement dû être bercé un peu trop près du mur. Mais tous voyaient en lui un génie incompris. Ils détestaient tous cette société hypocrite. Ils venaient des bas quartiers, alors ils étaient toujours laissés de côté. Il était enfin temps de régler cela. La solution fut bien simple ; le feu. Au début, ils enflammaient juste des poubelles, histoire de faire un peu peur. Puis, ce fut des bâtiments de riches et tout ce qui représentaient l’autorité. Peu à peu, le groupe diminua. Faut dire, certains avaient peur. Ils voulaient être des voyous et non pas des hors-la-loi. Kenzo, lui, il se dégonflait pas. Il restait fidèle au chef. Et il devait bien avouer que, le feu, ça lui plaisait grandement. Il adorait voir ses petites étincelles se transformer en flammes. C’est à cet âge qu’il se découvrit des tendances de pyromane.
En fin de compte, comme la plupart de ses camarades, il mit un terme à ces conneries. La raison ? Digne des plus grands clichés qui soit ; l’amour. Il l’avait rencontré elle, un peu par hasard. Une jeune mannequin qu’il trouvait si belle, si douce, son cœur s’agitait rien qu’en pensant à elle. Contrairement à la plupart de son entourage, elle le voyait pas comme un mauvais garçon. Elle faisait remonter tout ce qu’il y avait de plus bon en lui. Des qualités qu’il pensait perdues et enfouies tout au fond de lui. Grâce à elle, il s’était remis à l’art. Elle lui avait même permis de se trouver une vocation. Et surtout, il retrouvait espoir et il avait pris une importante décision. Contrairement à ses frères et sœurs, il ne laissera pas tomber ses parents, il fera en sorte qu’ils remontent tous la pente. Alors, il s’occupa de sa mère qui lentement, commençait à perdre la tête. C’était idiot et naïf de penser ainsi, mais elle avait ce quelque chose qui le rendait rêveur. Il avait l’impression d’être de nouveau un gosse plein d’espoir et de souhaits.
Mais très vite, tout se gâcha.
Ses mains parcouraient son corps, appréciant la douceur de sa si délicate peau. Il l’embrassait avec tendresse et douceur, elle l’enlaçait pour profiter de sa chaleur. C’était doux et magique. Un moment unique. Un moment vite interrompu par un cri ayant l’effet d’un réveil. Il ne comprenait pas ce qui se passait, pourquoi criait-elle d’agonie ? Se reculant, il remarqua que des traces de brûlures étaient visibles là où ses mains s’étaient posées. Comment était-ce arrivé ? Il n’en savait rien… Il comprenait rien. Désormais, elle le détestait. Elle qui menait sa vie grâce à son physique, elle qui prenait soin de corps, elle était maintenant marquée à vie.
Il s’en voulait mais ne pouvait rien y faire.
Il ne pouvait retourner en arrière.
Alors, il préféra l’oublier elle et ce sentiment qu’elle lui faisait éprouver. Il avait maintenant peur d’aimer. Allant de l’avant, il se prit en main mais n’oubliait pas certaines mauvaises habitudes ; le tabac. C’était la seule chose qui lui permettait à la fois de repenser à elle et en même temps, de se convaincre qu’il ne vivrait plus jamais cela.
Malgré tout, il décida tout de même d’honorer la promesse qu’il lui avait faite ; se trouver un boulot qui lui plait. Il persista alors jusqu’à se trouver une place dans un salon de tatouage, au début comme apprenti, puis peu à peu, il réussit à se faire une place. Il se découvrait une nouvelle facette de sa personnalité qui avait toujours été ignorée jusque là ; il était travailleur et surtout, perfectionniste.
Mais s’il y a bien une chose que lui a appris sa famille, c’est qu’il n’y avait jamais de juste milieu.
Alors que lui s’épanouissait grâce à son boulot, il se montrait de moins en moins présent chez lui. Ce soir-là, il était rentré tard. Il était arrivé juste avant qu’elle ne parte, mais il était déjà bien trop tard pour la retenir. Il l’entendait crier, elle le suppliait de ne pas la laisser partir. Lui aussi ne voulait pas la laisser partir. Mais la décision était déjà prise. Le père comptait la faire interner depuis un moment, elle n’avait plus toute sa tête qu’il disait. Et toutes ses drogues qui l’avaient accompagné durant tant d’années ont fini par avoir raison de sa santé mentale. « Elle sera bien mieux là bas, il lui arrivera aucun mal. » C’était les mots du vieux pour lui faire comprendre que, même si le garçon était là à le fixer avec haine, il ne pourrait revenir sur son choix. Une fois de plus, le vieil homme avait choisi la lâcheté, la facilité.
N’ayant plus rien qui le retenait chez lui et n’éprouvant pratiquement pas le moindre amour envers son père, il passait la plupart de son temps au salon. Reflétant sa personnalité, ses dessins devinrent bien plus sombres, nombreux étaient ceux qui faisaient la queue pour être tatoués par ses soins.
Malheureusement, il a fallu qu’il tombe sur ce type. Un jeune homme pas très confiant, il stressait pour son premier tatouage. Éprouvant de la compassion, le tatoueur tenta de le rassurer avant de commencer son œuvre. Il avait l’habitude d’en tatouer, des trouillards et des stressés, alors il se fit pas trop de soucis.
Quelle erreur.
Tandis qu’il tenait fermement le dermographe entre ses doigts, sa main libre resta posée sur cette peau sensible qui lentement, se recouvrit d’encre. Il ne remarqua rien jusqu’à ce que le client ne commence à se plaindre. Il a trop mal qu’il disait. Ça lui brûle la peau, qu’il s’exclamait. Le tatoueur releva son outil et c’est avec choc qu’il vit ce feu se rependre sur l’encre, suivant ce chemin qu’il avait lui-même tracé. Immédiatement, il ramassa quelque chose se trouvant là afin de l’aider à éteindre ces folles flammes.
Un incident de trop, qu’il se dit. Il y avait bel et bien un problème avec lui. C’est sans surprise qu’il fut viré. Il désespérait, il se laissait étouffé par la fumée de sa clope, comme si l’état de ce con n’était déjà pas assez alarmant. Il s’était bêtement résigné. Il n’y a rien qu’il ne puisse faire. Désormais, il avait même peur du moindre contact physique. Il craignait qu’un nouvel accident ne surgisse sans qu’il ne comprenne la raison. Il tenta d’en parler à son père, mais celui-ci le prit pour un fou. Encore un peu et lui aussi, il finira enfermé.
Renfermé, solitaire, pas sympa, il avait l’impression d’avoir perdu toute la flamme qui brûlait en lui. Il ne restait plus que fumée et cendres.
Désespéré de cette vie, il chercha un ultime réconfort. Il ne pouvait plus voir sa mère, alors il se tourna vers celle qui avait toujours été présente pour lui lorsqu’il n’était qu’un enfant ; sa sœur. Elle le rassura bien sûr, mais ce qui l’étonnait le plus, c’est qu’elle n’avait pas l’air surprise. Elle lui expliqua alors pourquoi elle, ainsi que le reste de la fratrie avaient emménagé dans cette petite ville qui, jamais, ne l’avait intrigué. « Ne le laisse pas t’interner pour ce que tu es vraiment, pour ce que nous sommes vraiment. » Il n’avait su quoi répondre, laissant simplement un silence s’échouer à l’autre bout de la ligne tandis qu’il pouvait imaginer le sourire rassurant de la jeune femme.
C’est ainsi qu’il décida lui aussi de partir. Il avait besoin d’aide.
Afin de minimiser les dégâts jusqu’à ce qu’il trouve une solution, il a à son tour débarqué à Stonehaven. Et même si au début, il était plein d’espoir, maintenant il est plutôt en quête d’une fin paisible. Il a l’impression de mourir à petit feu. Tel le karma, ce feu le consume de jour en jour. Il panique en voyant sa peau prendre une teinte si vive et bronzée le matin, pour ensuite devenir aussi terne et sans vie qu’un cadavre le soir. Alors, en attendant, il tente de mener une vie calme et paisible. Et par là, j’entends ; enchaîner les bagarres dans les bars, chercher la merde et surtout, effrayer quiconque oserait s’approcher de lui.
Ce n’est pas pour rien qu’on dit qu’à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler.
I’m afraid of the water
I’m afraid of the sky
I’m tired of waiting
☽ ☽ ☽
I’m afraid of the sky
I’m tired of waiting
☽ ☽ ☽
Hors rp
Pseudo : batsy
Est-ce ton premier compte sur Elemental Skin ? yessir
Comment as-tu découvert le forum ? je sais même plus, ici depuis l'ouverture pratiquement
Autre : j'ai pas encore tout c/c mais j'poste déjà bcuz i'm so excited
omg vous m'avez manqué ♡♡♡
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