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impétieuse audace • aidan@opale


    Opale
    Opale 
    Groupe : ◕ Appelés ▬ Terre
    Nom et prénom : Sive Kavanagh
    Genre : Féminin
    Âge : 27
    Origine : Irlandaise
    Emploi : Artiste libre
    Aptitudes : /
    Particules : 46
    Messages : 11
    impétieuse audace • aidan@opale ▸ Jeu 6 Fév 2020 - 23:02
    Trésaillant le vent de mer le long de
    (Sa nuque dévoilée où courent les écailles
    Encrée du Malin que la Tentation ondulait – serpent des entrailles
    Qu’une aiguille fine avait injecté -
    Envoyé par la Terre que changeront les vestales)

    Aucun but sinon bleutée à perte de vue – quelle chute
    Te tromperais-tu
    Comme si (re)sentir un tel besoin d’une
    Promenade sans retour

    Ce n’était qu’une simple journée d’une sérendipité illusoire.

    Ruisseau d’ébène – tromperie corbeau,
    Opale s’en
    (Dansait le long des pavés) ;
    Qu’une fumée de tabac lui fournissait
    Le voile charmeur quelqu’un-e se tournerait (charmé-e)

    Le (cri) des oiseaux s’en(dorment) en allant, tréssaillent
    (Résonnent qu’un pressentiment coule le long de son échine)
    C’était comme un
    Déjà-vu
    La sensation (dés)agréable qu’au tréfond de ses entrailles
    S’agite déjà le besoin de briser son silence si éveillé.

    Au loin de la jetée – que voilà au visage fermé d’une moue dénuée
    (D’expression puis vous dirais-je Monsieur laisserez-moi)
    Vous ennuyer
    De sa mèche opaline qui tanguait le long de la caresse
    Du vent qu’une bise soufflait sur sa peau, éthérée.

    Ce n’était que l’amusement
    Un rictus, une ode à l’élément ;
    Enervement contenu – transcende les glottes de la belle
    Opale
    Qu’elle se souvenait de l’insolent (au fond ce n’était qu’un jeu rien qu’un jeu au plus mielleux).

    Puisque but il n’y avait ;
    Le temps ne s’y éclaterait point d’un simple mensonge -
    Que deux ou trois mots échangés le long d’une consumation folle ;
    Puis cendres tomberaient à leurs pieds jusqu’à la fin
    De leurs paroles.

    Transcender la folie – des limites d’une anémie ;
    Quantifier l’insomnie d’une (rencontre démunie)
    Ce n’était qu’un jeu qu’une symphonie
    Vibrant appel flamboyant auprès de celui
    (Qui cherchait les emmerdes – quelle tragédie) elle –

    S’approche pour ne le surprendre qu’en
    Arrivant dans son dos (une proie qu’une entente) ;
    Le son de sa voix à l’ironie crissant – vibrant de sa culpabilité grandissante – culpabilité de
    S’amuser avec le feu (puis l’admirer un peu cet effronté
    Gracieux) –
    (Un simple sourcil soulevé en signe de contentieux)

    Si vous désirez souffler vos poumons Monsieur ;
    Laissez donc faire la fioriture par le feu,
    Mais n’oubliez pas l’insolente infortune qui vous a souri,
    Ce jour où vous aviez osé me défier dans les yeux.


    C’était Opale opaline opalescente ; le rictus aux lèvres – indécente,
    Que le dénommé Aidan elle avait pris en chasse,
    Pour l’affront d’une audace en cavale.
    Pour tuer l’ennui le long d’une promenade.
    impétueuse audace
    ft. @Aidan
    (griller la douleur dans les cendres dorées)
    (c) Opale



    Aidan
    Aidan 
    Groupe : ▼ Elemental Sin ▬ Feu
    Nom et prénom : maeryn, kenzo aidan
    Genre : homme
    Âge : 28
    Origine : écosse
    Emploi : barman
    Aptitudes : ▸ Capacité à insuffler la peur de manière aléatoire et incontrôlée
    ▸ Brûle au toucher de manière ponctuelle et incontrôlée
    Particules : 60
    Messages : 77
    Re: impétieuse audace • aidan@opale ▸ Mer 26 Fév 2020 - 1:29


    Esprit en ébullition, nerfs qui s’agitent pour un rien. Y a bien des jours comme ça, où je m’irrite pour un rien, où tout me semble insupportable. Les gens surtout. L’envie de frapper, de céder à la séduisante violence – je n’en fais rien pourtant, m’attirant déjà bien trop d’ennuis comme ça. La flamme en moi s’agite, bien qu’au fond mon seul désir est de profiter d’un peu de calme. Mon esprit emprunte des chemins étroits dont je ne veux pas. Je repense à toutes ces filles rencontrées lors d’un soir, échangeant simples mots et sourires non sincères dans le but de t’oublier. Stupide stratagème. Quand mes yeux se posent sur ces belles inconnues, c’est ton sourire taquin que je vois. Quand je les laisse s’approcher pour les repousser au dernier moment, c’est la sensation de ta peau si douce que j’imagine glisser sous mes doigts. Cette délicieuse porcelaine ; perfection tâchée par mes mains, souillée par mon feu intérieur de plus en plus incontrôlable. Brûlure indélébile. Je détruis tout ce que je touche, je brûle tous ceux qui sont un peu trop proches. Je les ferais tous fuir, comme t’as fui toi.

    Prends donc mon dernier souffle, comme cette fumée toxique qui s’échappe de mes lèvres. Je devrais en tirer leçon, de toutes mes conneries et antécédents. Pourtant non. M’éloigner du feu ? Impossible. Devenir sage ? Faut pas rêver. Calme, je ne le suis qu’en apparence, lorsque je me trouve loin du monde et loin d’ici, ailleurs, perdu dans mes pensées. L’air environnant est si frais, si pure, et pourtant ma fumée si lourde. C’est idiot de fumer dans un endroit pareil, alors que la plupart viendrait plutôt profiter de l’air iodé. Et alors ? Le tourisme, c’est pas mon truc. Profiter des belles choses de la nature, encore moins. J’écrase ma clope et en allume aussitôt une autre – comme si je manque d’air quand je fume pas. Stupide, vraiment. Distrait, je la sens pas arriver. Je discerne pas ces fameux pas de ceux de ces autres passants qui pourtant restent assez éloignés. La voix s’élève dans mon dos, me surprenant au passage. Pas même besoin de la voir pour en deviner la provenance. Cette voix, jamais je pourrais l’oublier. Ma honte, jamais je pourrais l’enterrer.

    Je me retourne et croise ces perles d’émeraudes, si beaux et pourtant si dangereux. Oh, si seulement j’y avais discerné cette lueur malicieuse dans son fond, ainsi je me serais pas tenté à faire l’idiot. Je me perds un court instant néanmoins, c’est si suffisant à faire remonter les souvenirs flous et pourtant bien frais. Je la revois, je nous revois ; ce soir-là, où on s’est rencontré par hasard. Ennui habituel, envie de draguer une belle demoiselle. Elle m’inspirait bien cette douce nymphe à la peau embrassée par le soleil et à la longue chevelure sombre. Comme d’habitude, je voulais pas aller bien loin avec elle, je voulais juste faire l’idiot, la mettre mal à l’aise. Elle m’inspirait bien l’esquisse d’une forêt sauvage aux premiers abords, mais c’était bien trop peu, j’avais besoin de creuser plus. Connerie qui me passe par la tête, les premiers mots que je lui adressai furent « Tiens donc, n’est-ce pas là Cendrillon ? » Sourire charmeur, comme toujours. Pourquoi Cendrillon ? Oh, la réponse est si évidente bien que je m’étais permis de lui faire part de mon côté poète. « Je peux déjà voir cette robe disparaître à minuit. » Si seulement j’avais pris le temps de scruter le fond de l’émeraude, d’y trouver cet avertissement, ainsi je ne me serais pas lancé dans des batailles impossibles à mener.

    Je reviens à moi, aucun sourire n’est offert si ce n’est un rictus tourné en grimace. « Toi. » que je laisse échapper dans un souffle. Pourquoi la malchance s’acharne-t-elle ainsi ? Elle n’a rien d’une forêt sauvage, elle est bien plus un brasier indomptable. « Qu’est-ce tu m’veux encore ? » Le ton se veut agacé, les sourcils froncés alors que la fumée grise s’échappe de mes lèvres. Et pourtant, comme lors de notre rencontre, je me retrouve incapable de détourner le regard. Prisonnier de l’émeraude brut mais si intense.



    ft. la douce opale