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butterfly effect — ft. Carmin


    T. Edison Appleton
    T. Edison Appleton 
    Groupe : ▼ Elemental Sin ▬ Air
    Nom et prénom : Thalès, mais il assume pas, Edison, comme le grand-père, de la famille Appleton
    Genre : Il signe Mr. Appleton
    Âge : 30
    Origine : Glasgow, Ecosse
    Emploi : Chercheur
    Aptitudes : /
    Particules : 43
    Messages : 5
    butterfly effect — ft. Carmin ▸ Mer 19 Fév 2020 - 2:49
    @'Carmin'
    02/2020
    // BUTTERFLY EFFECT
    C’est drôle, non? Comme le destin peut parfois jouer des tours innatendus?

    Quand étais-ce, déjà… Un jour d’hiver, il me semble, puisque tu portais cette grosse écharpe en laine bordeau, par dessus ton bomber universitaire du MIT. Et malgré tout, tu sentais le froid s’infiltrer sous les épaisses couches de vêtements que tu avais enfilé ce matin-là avant de partir à la bibliothèque. Panne de chauffage dans l’établissement apparement. Alors t’étais pas resté bouquiner bien longtemps. La déception avait dû être suffisament visible sur tes traits tirés pour que le bibliothécaire intervienne avant que tu quitte le bâtiment.

    Et c’est comme ça que tu as entendu parler de Carmin pour la première fois.

    L’employé avait cru comprendre quel était ton objet d’étude. Alors faute de te laisser dans une impasse pour aujourd’hui, il t’avais conseillé le manoir Greenlaw. Il fallait que t’y demande un certain gars répondant au nom de Carmin. Ca t’avait interpellé, au début, et l’homme pris cette surprise avec le sourire, ajoutant que tu serais probablement encore plus surpris par son apparence.

    Il a piqué ton intérêt, d’une certaine façon. Pourtant, t’as pas envie d’aller voir ce type. Ou tout du moins, c’est ce que tu ne cesse de te répéter. Pas besoin d’aller voir un adepte de la quintescence. Ces gens-là n’ont rien à t’apprendre, s’ils ne sont pas capable de se rendre compte à quel point leur théorie ne tient plus debout. Le travail de Mandeleiev aurait dû enterrer cette histoire pour de bon. T’étais pas là pour cette vieille idée d’Aristote. Tétais venu à Stoneheaven pour l’épigénique, n’est-ce pas?

    Ces pensées te mettaient de mauvaise humeur. Sourcils froncé, moue renfrongné, tu affrontes le vent glacial du parvis de la bibliothèque sur quelques mètres, avant de finalement t’arrêter au Starbucks le plus porche. L’air de la mer du Nord souffle trop fort, mais surtout trop froid pour que tu traverse le centre ville sans une boisson chaude. Puis, lé météo avait indiqué une hausse des températures en milieu de matinée, soit dans pas bien longtemps. Ca ne te coûtait rien d’attendre ici un petit peu, malgré le monde qui s’y était accumulé. T’étais visiblement pas le seul à avoir eu cet idée. Alors tu patiente dans la file d’attente, casque anti-bruit sur les oreilles, tes iris dorées rivées sur ton téléphone, jusqu’à ce que tu commande ton Mocha Blanc venti au lait de soja et des pancakes. Et c’est reparti pour l’attente, sans la possibilité de mettre le monde en silencieux. Faut bien entendre ta commande être annoncée.

    Mais un peu avant que l’on appelle ton nom, Edison, c’est un autre cri du barista qui retient ton attention.

    Carmin!?

    Tu lèves la tête, les yeux ronds, et suis du regard celui qui s’approche du comptoir, avec ces cheveux bicolore, silhouette fine, visage froid tâché d’une longue brûle et ses yeux légèrement bridés. Le bibliothécaire n’avait pas tors. Carmin Greenlaw ne ressemblait définnitivement pas à ce à quoi tu t’attendais. Tu imaginais un Monsieur Greenlaw sexagénaire, aux traits tirés et mains marquées par le travail de la terre. Un vieu reclu, isolé, voir un peu sénil qui se serait lentement laissé glissé du mauvais côté de la frontière de la folie, emporté par des histoires d’un autre siècle à dormir debout.

    Et voilà que devant toi se dressais un jeune homme de otn âge, à l’allure soignée et l’air sérieux, dégageant une aura dans un sens assez similaire à la tienne : difficilement approchable.

    Et ça tombait bien, vu que tu n’avais aucune envie de l’approcher, n’est-ce pas? Alors pourquoi est-ce que tu ne peux t’empêcher de regarder dans sa direction, en attendant ta commande? Il a certes un physique attirant, mais ce n’est pas ton genre de fixer les gens à ce point. Ca t’intrigue. Il t’intrigue. Mais c’est pas comme si tu pouvais y faire quoi que ça soit.

    Le destin, en revanche…

    Il fallait que dans ce café bondé, la seule place disponible soit cette à côté de la sienne. Pas le temps d’hésiter trop longtemps, de se demander s’il ne vaut mieux pas aller voir à l’étage, tu vois déjà les clients suivants s’approcher de la chaise libre, et si tu n’as pas envie de finir avec ton plateau sur la terrace, tu as plutôt intérêt à accepter le sort qu’il t’attends.

    Je peux m’assoir ici… Carmin?

    Tu fais mine de chercher le nom sur son gobelet avant de l’interpeller, la main posée sur le dossier pour marquer ton appropriation de l’emplacement aux jeunes filles qui te faisaient la course pour s’assoir.

    C’est un prénom assez inhabituel…C’est de quelle origine? Français? Espagnol? Enfin, qui suis-je pour jugé quand mes parents ont cru bon de me donner Thales comme premier prénom vraiment…


    robb stark


    Carmin
    Carmin 
    Groupe : ▲ Elemental Skin ▬ Terre
    Nom et prénom : Carmin Greenlaw, né Ansel Jun Grimm
    Genre : Masculin
    Âge : 27
    Origine : Allemande et asiatique.
    Emploi : Propriétaire d'un manoir dans le domaine Dunnottar
    Aptitudes : ▸ Echanges énergétiques avec les plantes et le sol
    Particules : 48
    Messages : 6
    Re: butterfly effect — ft. Carmin ▸ Mar 25 Fév 2020 - 22:04
    butterfly effect
    il faut être prêt à se débarrasser de la vie qu'on a prévue pour avoir la vie qui nous attend.



    Il ne sait plus vraiment pourquoi il s’impose cela. Venir en ville pour prendre un café, comme s’il ne pouvait s’en faire livrer un. C’est toujours ce qu’il se dit quand il arrive devant le Starbucks, notamment quand il le voit aussi bondé… Carmin pourrait faire demi-tour, mais pas question d’avoir marché jusqu’ici pour rebrousser chemin les mains vides.
    Après un long soupir de mécontentement, il se décide enfin à pousser les battants de la porte. Dedans il faut relativement chaud, et bien qu’il retire son écharpe, il garde son manteau ouvert sur ses épaules et ses gants aux mains.
    Il attend, avec sa patience impatiente et quand cela arrive enfin à lui, il reste courtois sans pour autant réussir à effacer son air mécontent. Il commande un Macchiato au caramel et un cookie triple chocolat avant d’aller s’asseoir à une table en attendant sa commande.
    Son regard flotte sur la salle.
    Il ne regarde pas vraiment, pensant à d’autres choses… il vaut mieux qu’il ne pense pas au monde autour de lui. A tout ses gens qui toussent, se mouchent, dans le même espace que lui, sinon il pourrait se mettre à vomir ici.

    Carmin ?!

    Il se redresse et s’approche sans un regard pour ceux l’entourant. Il remercie le barista d’un simplement hochement de tête et il s’en retourne à sa place. Le Starbucks est de plus en plus blindé, mais il se permet de retirer sa veste le temps de siroter son Macchiato et de manger son cookie ; par contre, les gants en cuir noir restent bien enfilés sur ses mains.
    Dégainant son téléphone pour y lire l’actualité d’une main et tournant la cuillère dans son café, il ne fait pas attention à toi qui le fixe.
    Toi qui t’approches de lui.
    Carmin ne lève le regard vers toi qu’une fois que ton prénom résonne dans ta bouche. Il hausse un sourcil mi-surpris, mi-contrarié. Ses prunelles glissent sur les filles non loin de toi et d’une moue relativement dubitative il t’autorise à t’asseoir ici et à partager sa table.
    Il se retient de rouler des yeux quand tu commences à faire la conversation, mais comprends bien cela Edison, cette question sur son prénom, tu es loin d’être le premier à la lui poser. Cependant, Carmin tique en entendant ton prénom. Il relève ses prunelles bicolores vers toi et soudainement, il se souvient. Déposant son téléphone sur la table, il esquisserait presque un sourire, parce que le destin est parfois joueur.

    Mon père avait son grain, toute la famille a hérité d’un prénom un peu… spécial. Il porte le gobelet à ses lèvres. Hum, Thales ce n’est plus très à la mode c’est vrai. J’espère que vous appréciez les mathématiques.

    Carmin aurait pu rire.
    Il n’en fit rien et se contenta de boire une gorgée de sa boisson chaude. C’était particulièrement agréable. Il dépose à nouveau le gobelet sur la table, ainsi que ses coudes et il joints ses doigts entre eux avant de planter son regard dans le tiens.

    Je crois que nous ne nous sommes jamais croisé… Edison. Tout comme toi, il a fait mine de regarder ton nom sur ton gobelet. Qu’est-ce qui vous amènes à Stoneheaven ? C’est vrai que c’est une belle destination pour des vacances.

    Il te teste.
    Carmin sait que tu es ici depuis quelque temps déjà et que tu n’es pas venu pour la beauté de la plage nordique. Pourtant, il joue au chat et à la souris, cherchant à savoir ce que tu seras prêt à lui livrer de toi.
    (c) noctae