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i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison))


    T. Edison Appleton
    T. Edison Appleton 
    Groupe : ▼ Elemental Sin ▬ Air
    Nom et prénom : Thalès, mais il assume pas, Edison, comme le grand-père, de la famille Appleton
    Genre : Il signe Mr. Appleton
    Âge : 31
    Origine : Glasgow, Ecosse
    Emploi : Chercheur
    Aptitudes : /
    Particules : 43
    Messages : 5
    Thales Edison Appleton
    26 ans ; chercheur ; 14.11.1993
    Composition

    3% terre;3% eau;92% air;2% feu


    Elemental Sin Air
    INFORMATIONS
    parfois appelé eddy, ou pour l’embêter par son premier prénom, thalès - il est écossais (glasgow) - en postdoc - étudie les particularités épigénétiques de la ville - il est au fait de la théorie  de la  quintessence depuis qu’il est devenu un elemental sin, mais refuse catégoriquement d’y croire - il habite un petit studio du quartier résidentiel, dans une rue assez tranquille, privilégiant la localisation à la qualité du logement.  peu meublé, l’endroit est assez minimaliste,  si ce n’est  pour  les livres  et revues  qui, s’entassent absolument partout, jusqu’au pallier  -  son mbti c’est intp  -  il est scorpion et coq aussi - il porte des lentilles pour la myopie le plus souvent, mais il met parfois des lunettes rondes pour quand il a la flemme -  son plat préféré c’est les mac & cheese  -  à part ça, son régime est végétarien - il a une petite sœur de 16 ans à glasgow - ses parents sont assez aisés - il a 1 an d’avance  

    sinon sa ref c’est kenma kozume de haikyuu!! et si vous voulez utilisez un irl ça sera chalie f. plummer merci
    Tu agites tes cheveux décolorés d'un coup de main brusque, agacé. Tes paupières se baissent sur tes iris dorées, et tu te laisses tomber contre le dossier de ta chaise. Tu es dans une impasse, et rien ne t'en sortira pour l'instant. Peut-être qu'un peu de sommeil te fera du bien. Il est déjà quatre heures, tu sais? Si tu ne vas pas te coucher maintenant, ces grosses cernes seront toujours sur ton visage demain matin, accompagnant ton regard froid, celui que tu lances à quiconque croises ton passage dans tes mauvais jours.

    Tu fini par te résigner. A quoi bon? Tu laisses s'échapper le crayon qui s'agitait entre tes doigts fins, accompagnant le mouvement de sa chute sur ton bureau de la palme de ta main. Tu te lèves, d'un pas ralenti par la fatigue qui s'accumule depuis ces derniers mois, pour gagner la salle de bain. Toujours aussi mollement, tu écrases le bout de tes phallanges sur l'interrupteur, et fait face à ton reflet dans le miroir du meuble à pharmacie avec un soupire. Il serait peut-être temps de refaire tes racines, non?  Ca fait bien deux mois, que cette pensée te traverse chaque fois que tu t'aventures dans cette pièce, et pourtant... te voilà encore, avec cette apparence peu soignée, des racines de ton brun naturel se dégradant bien brutalement au blond-jaune de ta dernière fantaisie capillaire, jusqu'au pointes sèches tombant maintenant jusqu'au bas de ton menton.

    Sans grand enthousiasme, tu passes un gant humide sur ta peau pâle dont l'aspect se détériore de semaine en semaine. Il n'y a de cela que quelques mois, les boutons étaient rare sur ton visage naturellement assez enfantin. Mais depuis quelques temps, tu avais l'impression de revenir à l'adolescence. Poussées d'acné, et des inflammations régulières qui s'y ajoute. Le départ de Glasgow et sa pollution n'y avait pas fait grand-chose, malgré la constatation de ton médecin d'un hypersensibilité à la qualité de l'air, pas plus que le masque que tu portais de plus en plus fréquemment ou ta nouvelle routine du soir pour te débarrasser des impuretés.

    Sans ces désagréments, tu serais plutôt mignon. Pas du genre remarquable, pas à tourner les têtes, mais tu sais. Du genre, quand on lèves la tête quelques seconde de son livre, et que notre regard se pose accidentellement sur ta silhouette fine, que l'ont suit tes longs cils absorbé par les lignes du livre juste sous tes yeux et que l'on fini par se perdre sur tes lèvres rosée en suivant la courbe de ton visage rond, tu sais, à ce moment-là, on se dit, "il a toujours été comme ça?".

    Pourtant, sur le papier, t'as pas grand-chose de convaincant. T'as pas une stature très impressionnante, du haut de ton mètre soixante dix, et ta carrure est, elle aussi, assez peu valorisante. Le surnom de crevette t'as suivi jusqu'au lycée, et la seule raison pour laquelle tu t'es est vraiment défait est parce que tu as fini par opter pour un style vestimentaire plus ample, cachant la finesse de tes bras aux muscles inexistants. Et ça, ça va pas en s'améliorant. Souvent malade, rarement en forme, tout le temps fatigué, ton tonus va en se dégradant, et ta santé physique en fait de même. Et rien ne semble t'aider à remonter la pente.  
    Casque anti-bruit sur les oreilles, le regard froid dépassant de ton écharpe qui remonte jusqu’au haut de ton masque antipoussière, le dos légèrement voûté quand tu longe le mur de la ruelle qui mène à la supérette, tu dégages cette aura qui hurle de ne pas t’approcher. T’es bien content de pas être une femme pour ça. Au moins, on vient pas te casser les couilles dans la rue. Plus ça va, moins tu supporte qu’on vienne te déranger. Les bavardages de politesse t’exaspèrent, et tu ne t’en cachent pas. On te qualifie souvent d’impoli pour ça, et ça ne serait pas vraiment faux, même si tu ne te reconnais pas dans cette description. Tu n’as juste pas de temps à perdre, penses-tu. Tu dis bien bonjour et merci, et t’as l’impression que ça suffit. Tu tiens la porte quand quelqu’un suis ton pas, tu fais attention de ne pas être dans l’espace vital des autres, oui. Mais ton évident manque d’intérêt, ta sècheresse dans tes réponse, et souvent ta façon de t’exprimer trop direct est ce que l’on retient de toi.

    T’aurais envie de répondre que c’est pas vraiment ta faute. Que t’es introverti, et que c’est comme ça. Les gens, ça te fatigue, et t’as besoin de recharger tes batteries pour interagir. Mais sois un peu honnête, Edison. Même dans le meilleur des jours, à la meilleure des heures, tu manques quand d’empathie. Et la seule que tu sais montrer, elle ne se manifeste que pour ton propre intérêt. Maintenir un semblant d’harmonie, pour t’éviter les problèmes. Pouvoir continuer à faire ce qui te plait. On dit des fois que tu lèches un peu les bottes de tes supérieurs. Hypocrite, opportuniste. La vérité c’est que tu t’en fou, et que si ça peut t’aider à progresser, alors pourquoi pas?

    Pas bavard, et surtout pas enclin à partager tes sentiments, on te trouve mystérieux, ténébreux. Certains trouvent que ça a un charme, alors que ce n’est qu’un aspect malsain de ta personnalité. Tu penses souvent que si tu pouvais simplement ne pas ressentir les choses, ça serait plus simple. Si tu pouvais être le robot qu’on pense que tu es, ça serait tellement mieux. Alors tu mets tes sentiments dans une bouteille, et tu les enterre, bien profondément en toi, en attendant qu’ils refassent surface un de ces soirs où tu te noie dans ton anxiété.

    Oh oui, parlons-en, tiens, de ton anxiété. Tu sais, celle qui te fait constamment douter. Douter de pouvoir réussir. Douter de pouvoir prendre cette responsabilité. Douter de pouvoir t’engager, ne serais-ce que pour aller boire un verre avec tes collègues après le boulot. Parce que Dieu sais si tu en auras la force. Ou s’ils en ont vraiment envie. Après tout, ils ne t’aiment pas vraiment, si ? Tu as bien vu comme on t’a regardé la dernière fois que tu as fait une réflexion sur le protocole expérimental. Et cette fois où on a arrêté de parler quand tu es entré dans la pièce. Oui, c’est forcément ça. Ils te détestent forcément. Ils sont meilleur que toi. Et ils savent faire toutes ces choses que tu ne sais pas faire. Sourire, s’ouvrir. Dans ces moments de faiblesse, tu laisses ces pensées arriver jusqu’à ta conscience : ça serait sympa, de pouvoir le faire, toi aussi. Jusqu’à ce que le mur que tu as construit autours de toi te rappelle, qu’en fait, ça ne devrait avoir aucune espèce d’importance. Ce qui compte, c’est ce que tu sais. Sans te rendre compte qu’un esprit sans corps, vraiment, ça n’existe pas.

    Tu es négligent envers toi-même. S’il t’arrives d’oublier de te doucher, ça reste bien moins fréquent que les fois où tu oublie de manger, ou d’entretenir ta crinière décolorée. Tu ne fais pas trop gaffe à ce que tu portes, privilégiant le pratique à l’agréable. Gros hoody, pantalon vintage, t-shirt large, tu essayes de garder un style relativement cohérent tout de même, et surprenamment dans l’air du temps. Étonnamment, par contre, tu as commencé à faire attention à ta peau. Depuis que tu as sombré du côté déséquilibré de la quintessence, le suintement polluée qui coule sur ta peau t’a causé quelques désagrément cutanés qui te déplaisent.

    Un côté de toi aime plaire, il faut dire. Pas forcément pour en profiter, ou parce que tu cherches l’amour de ta vie, mais ça frotte ton égo dans le bon sens, de te savoir regardé, ou admiré pour ton savoir. Il peut t’arriver de flirter si l’occasion se présente, parfois même inintentionnellement, juste pour la forme. Parce que tu sais, ça t’amuse. Pour plusieurs raison, d’ailleurs. Hormi le jeu de devinette que cela implique, tu aimes voir la surprise quand tu passes de cet être désintéressé, une aura que tu cultives avec tant de soin, au sourire discret et compliments à moitié assumés. Puis, disons-le, ça rend ta vie plus simple. Exploiter ce début de crush pour des faveurs, des services, avant de faire comprendre que vraiment, ce n’était que des paroles en l’air quand l’utilité disparaît.

    Après tout, pour toi, ce qui compte le plus, c’est ton confort personnel. Si tu peux en faire le moins possible sans que ça n’altère ton train de vie, tu ne vas pas te priver. Alors tu manipule, c’est vrai. Tu utilise aussi. Mais si tu peux, tu essayes d’éviter de mentir. Tu restes dans le flou esthétique, dans les non dits qui peuvent tout et rien dire. Tout ce qui t’aide est bon à prendre, même si ce n’est que dans l’instant présent. Oui, tu sais à quoi je pense, hein? Un petit join de temps en temps ça peut pas faire de mal, si ça calme tes pensées autodestructrices? De qui tu te moques, jeune homme? Après avoir arrêté l’Alprazolam pour ces même raisons. Et la clope alors, hein? Elle te sert à quoi, à part à détruire un peu ta santé? ou justement, n’est pas ça que tu cherches à faire? Juste à petit feu, juste un petit peu, parce que tu sais que tu ne pourrais pas le faire d’un coup, quand tes pensées les plus sombre te le murmurent au coin de l’oreille?

    Oh, Edison, si tu pouvais cesser de nier la réalité en bloc. Même si ça te fait mal d’admettre toutes ces choses que tu n’as pas envie de voir. Auxquelles tu n’as pas envie de faire face. Tu te prends pour quelqu’un de fort, mais tu es juste trop faible pour avaler la pillule. Celle qui dit que tout ce que tu croyais si certain n’étais finalement pas si vrai.
    a
    Tu n’as pas toujours été comme ça. T’en rappelles-tu, au moins? Du temps où ce vide ne remplissait pas ta poitrine à tout instant. De cette époque, où ton coeur ne manquait de rien. Et des moments où tu as, lentement, glissé le long de la pente qui t’as mené à aujourd’hui? Souviens-toi, Edison. De ces jours d’enfance sans les appels de plus en plus désespéré de ta conscience qui rythme ton nouveau quotidien.

    Novembre 1999. C’était une belle journée, il me semble. Enfin, selon les standard Écossais, je veux dire. Le vent ne soufflait pas trop fort, et il n’avait presque pas plu. L’herbe du parc avoisinant l’école était en tout cas assez sèche pour que ta mère t’y amène avec tes camarades. Et comme à chaque fois que cette occasion se présentait, tu étais gaiement parti jouer avec eux un moment. Mais passé quarante-cinq minutes, quelque soit la distraction qui t’ai occupais jusqu’alors, tu finissais toujours par revenir. Pas par ennui, pas par fatigue, mais par manque. Et c’est tout naturellement que tu rejoignais les adultes sur  un banc, et sortais tes devoirs de ton cartable pour commencer à travailler. A apprendre. Plus, toujours plus. Une obsession qui te rongeait déjà, et qui aurait dû, peut-être, donner le signal d’alerte. Qui, en tout cas, aurait pu donner un indice sur ce qu’il t’attendait.

    Décembre 2000. Tu t’en rappelle, hein, de cette après-midi d’hiver? Qu’elle aurait pu être banale. Un peu de neige, un peu de vent qui s’engouffre sous la fenêtre de ta chambre, et toi, emmitouflé sous ta couette, un livre entre les mains. L’imagerie de l’espace, si ma mémoire ne me fait pas faux bond. Tu l’adorais, celui-là, à l’époque. Mais ce jour-là, tu avais dû mal à te concentrer sur les explications qui y étaient données, avec les cris de tes parents dans le salon. Combien de fois cela faisait-il, ces derniers jours? Les seuls moments de répit étaient ceux suivant les claquement de porte brutaux de ton père, ou de ta mère, à tours de rôle, qui quitaient le domicile d’un pas furibond. Cette fois, c’était ta mère. Et c’était la dernière fois qu’elle le fit, avant le divorce.

    Jamais tu n’aurais pu croire, petite chose innocente que tu étais, que ta famille puisse s’effondrer, juste comme ça. En un claquement de doigt à tes yeux, mais une longue escalade de désintérêt  pour eux, qui avait culminé ce jour en une tromperie, ou une de trop, qui sait vraiment, faisant voler en éclat 13 années de vie conjugale. Et pour l’enfant que tu étais, c’était un peu la fin du monde. Ton premier appel, fût celui de la terre. Celui du renfermement, et de la peur. Celui de la perte de tes repères, et du début de l’instabilité.

    Juin 2001. “Et vous avez déjà pensé à faire évaluer son QI?”. Les yeux de ton père s’éclairent, face au  sourire de ton professeur qui lui fait face. Même le visage de ta belle-mère s’emplit de fierté, quand elle a lu le mot “surdoué” dans le rapport du psy. Ca leur faisait tellement plaisir, et peut-être qu’à toi aussi, un peu. Même si tu ne savais pas tout à fait ce que cela impliquait, ce que tu en comprenais, c’était que ton intelligence, elle était spéciale. Elle te rendait meilleur que les autres. Et ça rendait ta nouvelle famille heureuse. Alors si tu continuais de l’entretenir, peut-être, juste peut-être, que Delilah arrêterais de dire “éduque ton fils, un peu!” à chacun de tes pas en travers. Peut-être qu’elle aurait autrechose à répondre que “Plus tard” quand tu lui demanderai de venir jouer avec toi. Et peut-être que c’est à cet instant, que ton intérêt pour la connaissance, à commencé à devenir malsain.

    Septembre 2002. Ca fait déjà trois mois depuis la naissance de Chloe Hypathie Appleton. Ta soeur fait partie de ta vie d’une façon assez surprenante. Une côté de toi la trouve jolie et attendrissante, mais un autre, parfois, ne peut s’empêcher de jalouser l’attention à laquelle elle a le droit. C’est pas juste, qu’elle ait le droit à sa vraie mère, tout le temps, alors que tu ne peux voir la tienne qu’une week-end sur deux. Ce n’est pas juste, qu’on vienne la voir au moindre bruit, alors que tu dois te débrouiller tout seul, maintenant. Et plus que tu sentais l’empathie qu’on te donnais décroître, plus la tienne diminuait à son tours. Lentement, et pas encore assez pour que ça soit un problème. Mais il ne fait aucun doute, que c’est à ce moment que tu as commencé à te renfermer un petit peu sur toi-même.

    Avril 2004. Tu ne comprends pas pourquoi c’est un problème, mais apparement t’es “qu’un intello”. Depuis que tu as déménagé et rejoint une école un peu plus au nord, tu n’as pas réussi à te faire beaucoup d’amis. Et en y réfléchissant bien, ce n’était peut-être que par habitude que tu restais avec ceux que tu avais avant. Mais tu n’y peux rien. Personne ne t’intéresse. Même ceux qui sont à prioris amicaux. Tu as juste perdu goût pour les discussions informelles. Tu fais semblant, un peu. Parce qu’il faut bien. Parce que tu vas encore décevoir, sinon. Tu t’intéresses plus aux langues étrangères qu’à leurs centres d’intérêt, pour être honnête, et les cours de français de l’école ne te suffisent rapidement plus. Tu fais de la lecture supplémentaire, te plonges dans les forums français pour pratiquer. Et c’est comme ça que tu tombes dans le monde de l’internet.

    Septembre 2005. Ca ne t’a fait ni chaud ni froid de sauter une classe. Appartement, c’était pour que tu ai des cours plus intéressant, mais tu ne vois pas vraiment la différence. Tu apprends ce qu’il y a à apprendre, et c’est ce qui compte pour toi. Si quelques personnes étaient devenues familières dans ton ancienne classe, les élèves de celle-ci sont presque repoussant à tes yeux. L’année du S2, c’est clairement pas là qu’on pique en terme de maturité, il faut dire. Et le comportement des pré-ado ne t’es pas encore compréhensible. Tu es trop jeune pour ça. Alors tu continue à te détacher, jusqu’à doucement devenir un Oublié. A te nourrir que d’air et de feu. De besoin de réussite et de connaissance. Comme l’on aurait pu s’y attendre depuis quelques années.

    Mai 2007. Tu ne te fais pas de soucis pour le National 4/5s. Tu as pris les matières que ton père t’as recommandé, n’ayant pas de préférence particulières, mais tu es heureux d’avoir choisi la biologie, physique et chimie. Tu penses à présent rester dans ce domaine. Pas qu’il t’intéresse beaucoup plus que le reste (tu penses à vrai dire préférer les langues étrangères), mais il semble que ça fasse plaisir, que tu fasse de la science. Et t’as bien besoin de voir la satisfaction sur leur yeux quand ils te regardent. Parce Chloe est toujours parfaite, bien plus parfaite à leur yeux, qu’importe tes résultats. Et tu refuses de comprendre que tes efforts ne changeront rien au fait que, même si Delilah et Leon t’aiment sincèrement, tu seras toujours une pièce rattachée, un morceau du passé, qui ne brillera jamais autant que le fruit de leur amour.

    Juillet 2009. Tes mains trembles quand tu lis le contenu de l’enveloppe. Sous tes doigts, tu peux toujours sentir les grains épais du courrier quand tu sens la déception d’envahir, aujourd’hui encore. Dans ta tête, tu ne cesse de te répéter que c’est impossible. Mais tu peux cesser de faire repasser tes iris dorées sur les cet alignement de mots plus longtemps. Tu n’as pas été prit à Harvard, Edison. Mais tu ne pourrais pas comprendre que ton attitude en est la raison. Pas encore. Et même aujourd’hui, je ne suis pas sûre que tu ne l'assimile beaucoup plus. Ce n’est pas tant de rater le programme de Biologie et Biomédical qui t’ennui, mais l’idée de ne pas avoir cette étiquette à leur apporter, et à t’apporter. Oui, à toi aussi. Ne mens pas plus longtemps. Si tes relations familiales sont, certes, loin d’être très saines, ne dénie pas que beaucoup de ton enthousiasme dans l’apprentissage vient aussi d’un égo qui s’est bien développé ces dernières années. Tu pensais être le meilleur, tu pensais faire partie de cette élite, et ce refus vient te frapper en pleine tête, au moment où ton égo culminait. Un peu de ton feu s’est éteint, mais ça ne fait qu'embrasser un peu plus ton appétit de savoir. Pour te rattraper. Pour revenir au niveau.

    Février 2010. Le premier semestre au MIT est différent de ce que tu l’imaginais. Tout ne se passe pas aussi bien. Et être entouré de gens brillant à beau être incroyablement épanouissant, ça te fait tout drôle, de réaliser que t’es pas forcément le plus intelligent dans la pièce, quand c’est la seule caractéristique à laquelle on s'associe. Milieu de promo. Peu d’ami. On te reproche ton individualisme, ton je-m’en-foutisme. Ton étrange manque de motivation malgré ton ambition. Et pourtant, Edison, malgré ton impossibilité à le montrer, tu es bien loin de t’en foutre. L’anxiété, et les pensées sombre hantent ton esprit une fois la nuit tombée, et doucement, tu glisses vers une paranoïa de plus en plus dangereuse pour quelqu’un déjà si déséquilibré. Et si tu n’y arrivais jamais, à être un scientifique reconnu? Et si tu n’étais pas assez bien? Et si tu n’étais qu’un échec, qu’un simple déchet? Quel déception. Le regard de tes parents quand ils sauraient que tu es loin d’être le petit génie dont ils se vantaient d’avoir si bien réussi l’éducation. Et dans ces moments où rien ne semble pouvoir arrêter ces songes malgré tes tentatives de les rationaliser, seul un peu plus de connaissances sont capable de ramener un peu de calme dans ton cerveau. Quand tu te concentre sur les paroles d’un podcast d’histoire. Quand tu fais des exercices de langue. Quand tu lis les articles de la dernière publication de Nature. Dans ces moments, enfin, tu arrives à te focaliser sur autre chose que la détresse qui émerge en toi.

    Septembre 2015. C’est peut-être le refus de trop. La seconde lettre d’Harvard, celle où tu apprend que tu ne feras pas cette thèse qui t’intéressait tant dans l’école d’élite non plus. Ca sera Lund, cette fois. Tu restes pourtant dans l’une des meilleures académies,  avec un directeur de thèse renommé, et pourtant. Pourtant, dès que tu enlevais ta blouse, dès que tu levais les mains de ton clavier, un tremblement anxieux s’emparait des tes doigts, de tes jambes fines. Cette faiblesse physique que tu tentais vainement de cacher vainement, et qui revenait au galop pour se matérialiser dans ton comportement. Ta détermination n’était plus la même. Ton leadership naturel s’était volatilisé. Plus rien ne t’intéressait vraiment, en dehors de la sphère théorique.

    Décembre 2016. Le Dr. Svenson s’inquiète pour toi. C’est une personne avenante et empathique, et probablement qu’il ne supporte pas l’idée de voir l’un de ces thésard pourrir de l’intérieur. Oui, Edison. Tu pourri chaque jour un peu plus, mais aucun d’entre vous n’en connais la raison. Alors il te conseil un psy. Un qui puisse t’aider à passer une phase difficile, peut-être. Avec qui tu puisse parler de tes problèmes. De cette fois où t’as failli cramer le labo, trop absorbé par la danse envoûtante de la flamme  qui réchauffait le bécher pour penser à l’éteindre. Le feu t’appelle, et ça se voit bien plus que quand tu restes planté là, sous la pluie, ou quand tu t’assois dans la terre du parvis pendant tes poses, une clope au bec.

    Mai 2017. T’as arrêté d’aller chez le psy. Ca servait à rien. Parler de tes problèmes ne faisait que remuer le couteau dans la plaie et amplifier la tempête de pensées qui soufflait dans tes méninge en continue. Les antidépresseur n’y faisaient pas grand-chose non plus, rendant seulement son contenu moins intéressant et t'empêchent de te concentrer bien longtemps sur quoi que ça soit. Et cette brume mental, tu ne peux pas la supporter. Ni ça, ni les justifications du médecin quand tu lui annonce finalement que tu ne reviendra plus. Il faut attendre, que le traitement fasse effet. Que l’on trouve le bon équilibre. Et puis, c’est peut-être à toi de trouver cet équilibre. C’est la première fois que tu entends parler de la Quintessence. Et tu n’arrives pas à croire que ça soit de ma bouche d’un professionnel. Quel tas de merde, cette théorie.

    Novembre 2018. Te voilà titulaire de ton doctorat. Mais à quel prix, Edison? Regarde toi. Les yeux vides, et la peau pâle. Tu as finalement cédé. L’air a, un peu comme il le fait dans le vide, prit tout l’espace disponible dans ton esprit. Chacune de tes inspiration t’étouffe, l’air chaud et humide brûle tes poumons, et tu ne supporte plus de sortir de chez toi. Chaque balade t’amène ton lot de sueur, de maux de crâne, de douleur, et, malgré ton refus de l’admettre, de vision incohérente et désordonnée. Alors tu te renferme un peu plus, alors que même même ta mère biologique commence à mettre des barrière entre vous. “Tu as changé”, qu’elle dit. Et tu refuses de comprendre. Parce qu’au fond, tu n’y peux pas grand-chose. Tu n’as plus le contrôle. Tu es simplement perdu au coeur de la tempête, a essayer de donner un sens à ta vie, et à tes échecs, et tes réussites. Tu parles six langues couramment, en plus de ta langue natale le français, l’espagnol, le suédois, le chinois, le coréen et le japonais, mais tu es incapable de communiquer avec qui que ça soit. Tu sais tout du corps humain et de son fonctionnement, mais tu restes incapable de savoir ce qui cloche, avec toi. Parce que la souche du problème, elle ne m'apparaît pas assez rationnelle. Cette histoire de Quintessence, elle ne cesse de revenir dans tes recherche. Et pourtant, elle ne fait aucun sens. N’est-ce pas?

    Août 2019. Stonehaven. La première fois que tu en entends parler, c’est dans une rumeur. Et puis, quelques semaines plus tard, dans une article sur la Quintessence d’une scientifique locale qui, comme toi, ne croit pas en ces conneries. Et puis, de plus en plus fréquemment, un peu partout. C’est comme si cet endroit te hantait. Tout à coup, il te semble que le nom de ce village est dans toutes les bouches, dans tous les articles. Des gens comme toi, que rien ne semble pouvoir soigner, qui en reviennent soignés par magie. Et avec des capacités qu’ils n’avaient pas avant. Ils reviennent différent. Ca ne peut pas être cette vieille théorie stupide. Tu en es persuadé. Et tu as des expérience à faire sur place pour le prouver. Oui, c’est pour ça que tu y vas. C’est du moins l’excuse que tu te donnes. Toujours rattaché à l’université d'Edimbourg, tu pars pour un nouvel environnement, pour écraser cette lueur d’espoir qui se demande si, peut-être, Stonehaven pourrait guérir tes propres maux.
    cc moi c'est meriveri 24 ans, je suis là à cause de carmin. je suis super désolée que ça soit vide comme ça sob promis je remplis asap( mais j'dois aller manger là nomnom) also on verra la fiche va pe changer, j'essaye des trucs mais là ça fait genre presque 5 mois j'ai pas rp du coup je sais plus coder ptdr


    Mysth
    Mysth 
    Groupe : ◕ Appelés ▬ Feu
    Nom et prénom : Fayle de nom, Mysthic de prénom
    Genre : Féminin
    Âge : 24
    Origine : Anglaise
    Emploi : Étudiante en langue
    Aptitudes : /
    Particules : 54
    Messages : 69
    Bienvenue encore ! Il a l'air cool le petit Eddy, ça fait plaisir de voir un sin air i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 2483961775
    J'ai hâte de lire plus de lui, son histoire et tout, en attendant bon appétit i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 1674474993


    T. Edison Appleton
    T. Edison Appleton 
    Groupe : ▼ Elemental Sin ▬ Air
    Nom et prénom : Thalès, mais il assume pas, Edison, comme le grand-père, de la famille Appleton
    Genre : Il signe Mr. Appleton
    Âge : 31
    Origine : Glasgow, Ecosse
    Emploi : Chercheur
    Aptitudes : /
    Particules : 43
    Messages : 5
    i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 1784839234 i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 1784839234 merci mysth i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 1784839234 i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 1784839234

    Désolée ça a traîné un peu plus que prévu MAIS Du coup cette fiche est enfin terminée i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 1674474993


    Carmin
    Carmin 
    Groupe : ▲ Elemental Skin ▬ Terre
    Nom et prénom : Carmin Greenlaw, né Ansel Jun Grimm
    Genre : Masculin
    Âge : 27
    Origine : Allemande et asiatique.
    Emploi : Propriétaire d'un manoir dans le domaine Dunnottar
    Aptitudes : ▸ Echanges énergétiques avec les plantes et le sol
    Particules : 48
    Messages : 6
    awwwwwwh ta plume mama, elle m'a manqué i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 3982868832 ouiinn j'ai eu un gros coup de cœur pour l'histoire et oof, mais faut trop qu'on fasse un truc avec Eddy et Carmin i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 831638829 en tout cas super fiche et Kenma toujours aussi classy ! plein de bisous sur toi i'd been lying to myself just to bury all my thoughts ((edison)) 3188750576


    Ruine
    Ruine 
    Groupe : ▲ Elemental Skin ▬ Feu
    Nom et prénom : Knight Malone
    Genre : Masculin
    Âge : 33
    Origine : Anglais-japonais
    Emploi : Propriétaire de l'Eden
    Aptitudes : ▸ Résistance à la chaleur et aux flammes
    ▸ Capacité à insuffler la confiance
    Particules : 49
    Messages : 49
    Félicitations !

    Félicitations et officiellement bienvenue à toi Edison dans la grande aventure d'Elemental Skin !

    Je suis vraiment fan de ton personnage, de la façon tu as décrit chacune de ses transitions dans son histoire jusqu'à devenir un elemental sin. Edison à l'air difficile à approcher, mais en même temps, on a envie de le découvrir un peu plus.
    Et puis. Ahem. Kenma ! **

    Tu as été placé parmi les Elemental Sin de l'Air, tu as désormais accès à l'espace de rp, au flood et aux espaces personnels des membres. C'est là que tu pourras poster ton journal de rps et de liens, trouver des partenaires de jeu et des rps libres. Ta fiche de personnage est également remplie sur ton profil et te voilà paré(e) de 40 particules !

    N'oublie pas que ton groupe n'est pas figé et que tu peux évoluer au prix de quelques particules...

    Amuse-toi bien avec nous !


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