Encore une journée vide une journée sans transition une
Journée qu’elle ne recherchait que le manque – la foison d’une journée sans lueur ;
D’un bout de terre un lopin de calme une étincelle de repos – loin de son repaire.
C’étaient un pas puis deux puis (trois sur le sombre sol que traînait
Ses talons – carrés comme l’angulaire roche qui n’attend que d’être
Simple balade sans objectif ni réalisation ni
Ses opales émeraudes au ciel, sans rancune envers
Au revoir à
Tandis que se levait la bourrasque au loin
(A bas les masques)
C’était juste une balade (sans but sans espoir).
Arrivée, les pas s’arrêtent (tout seul guidés par une
Volonté supérieure qu’elle ne peut – que s’arrêter que
S’apprêter pour ne plus avoir à
Une grande pièce (peut-être même trop grande pour l’effrontée
Feu-follet dont le studio ne faisait sans doute
Qu’elle ne pouvait savoir où poser les yeux (avec l’odeur de
La terre la pierre le feu (la ruine d’une mélancolie enragée)).
Peut-être était-elle elle-même plantée au milieu ;
Que faire de son périple de cette épopée qui l’avait menée
Ici sans le savoir – que pouvait-elle donc y faire y voir ?)
Journée qu’elle ne recherchait que le manque – la foison d’une journée sans lueur ;
Opale aux cheveux ébènes s’en égrenait le long des pavés et des routes,
Sans but juste une errance prochaine à la rechercheD’un bout de terre un lopin de calme une étincelle de repos – loin de son repaire.
C’étaient un pas puis deux puis (trois sur le sombre sol que traînait
Ses talons – carrés comme l’angulaire roche qui n’attend que d’être
Travaillé – un coup puis deux
Le burinSculpture de
(Son propre destin le long du temps ce n’était qu’uneSimple balade sans objectif ni réalisation ni
- Attentes d’une vie inconnue).
Ses opales émeraudes au ciel, sans rancune envers
Une prolification du froid et des nuages (gris comme son âme
Grisaille bataille – l’impulsion enflammée qui manque tantAu revoir à
L’adrénaline).
Tandis que se levait la bourrasque au loin
(A bas les masques)
Qu’elle n’arrivait devant l’odeur de pierres tailladées ;
L’odeur de la nature (qu’elle n’enviait qu’en secret)C’était juste une balade (sans but sans espoir).
Arrivée, les pas s’arrêtent (tout seul guidés par une
Volonté supérieure qu’elle ne peut – que s’arrêter que
S’apprêter pour ne plus avoir à
Chercher).
Une grande pièce (peut-être même trop grande pour l’effrontée
Feu-follet dont le studio ne faisait sans doute
Même pas le quart.)
Des dispositions très (trop) propres, (rangées)Qu’elle ne pouvait savoir où poser les yeux (avec l’odeur de
La terre la pierre le feu (la ruine d’une mélancolie enragée)).
Peut-être était-elle elle-même plantée au milieu ;
Telles les statues qui l’entouraient tels
Les services bien rangés qui l’éprouvaient (pour ne savoirQue faire de son périple de cette épopée qui l’avait menée
Ici sans le savoir – que pouvait-elle donc y faire y voir ?)
quiétude démente
ft. Jade(tromper le manque dans la tranquilité)
(c) Opale