Hilmar DURAND
Le sommeil de la raison engendre des monstres
Nom : Durand
Prénom : Hilmar
Surnom : Yr ("crachin" en Norvégien, un surnom spécial donné par son amie d'enfance après une discussion pour le moins hasardeuse)
Date de naissance : 22/04/2000
Origines : Hilmar est né d'un père français et d'une mère Norvégienne
Métier : Etudiant dans une école de commerce à Oslo le jour, photographe la nuit.
Lieu de vie (nom + éventuellement courte description si vous souhaitez avoir un sous-forum logement pour vos rps) :Jusqu'à il y a une semaine au Centre ville d'Oslo dans un appartement miteux mais fonctionnel.
Depuis quand votre personnage est-il à Stonehaven ? Une semaine environ
Connaît-il la théorie de la Quintessence ? depuis un peu plus d'une semaine, oui
Y croit-il ? Hahahaha, non!
Prénom : Hilmar
Surnom : Yr ("crachin" en Norvégien, un surnom spécial donné par son amie d'enfance après une discussion pour le moins hasardeuse)
Date de naissance : 22/04/2000
Origines : Hilmar est né d'un père français et d'une mère Norvégienne
Métier : Etudiant dans une école de commerce à Oslo le jour, photographe la nuit.
Lieu de vie (nom + éventuellement courte description si vous souhaitez avoir un sous-forum logement pour vos rps) :Jusqu'à il y a une semaine au Centre ville d'Oslo dans un appartement miteux mais fonctionnel.
Depuis quand votre personnage est-il à Stonehaven ? Une semaine environ
Connaît-il la théorie de la Quintessence ? depuis un peu plus d'une semaine, oui
Y croit-il ? Hahahaha, non!
Composition :
Groupe souhaité : Appelé Terre
5% terre ; 30% eau ; 45% air ; 20% feu
Groupe souhaité : Appelé Terre
Description physique
Hilmar se contemplait dans le miroir de sa chambre, une dernière fois avant de quitter Oslo.
Joues creuses, teint pâle constellé de tâches de rousseur, se désaccordant avec la teinte brune de ses cheveux. Cheveux un peu trop longs, mal coupés, et ondulant légèrement. Ils lui retombaient sur ses yeux gris délavés.
Il avait le regard étrange, Hilmar, à cause d’une tâche noire lui recouvrant la moitié de son œil droit. On aurait dit qu’il avait joué maladroitement avec de l’encre de chine. Il avait le nez long et droit de son père, et un menton en galoche faisant ressortir ses origines françaises.
Mais ce n'est pas ce qui attirait le plus le regard, non. Hilmar était incroyablement grand, et excessivement maigre. Il avait l'air faible et malade, comme rongé par une force invisible qui s'attaquait même à sa peau, puisqu'il n'était pas rare que sa peau naturellement sèche soit recouverte de plaques d'eczéma. Et sa posture n'aidait pas. Toujours l'air nonchalent, pince sans-rire, il était maladroit et se tenait courbé, comme un roseau ployant sous le vent.
Il attirait les regards, c'était certain. Surtout de la curiosité. Et elle ne s'estompait pas lorsqu'il ouvrait la bouche, puisque sa voix grave était teinté d'un mélange d'accents français et norvégiens souvent incompréhensible pour les oreilles non averties.
Description mentale
D'un point de vue extérieur, Hilmar semble être quelqu'un d'hautain, certainement à cause de son côté pragmatique, cartésien, cynique et pince sans-rire. Indépendant, renfermé mais absolument pas timide, il sait sociabiliser de manière superficielle quand il le faut, mais ne sait pas accorder sa confiance. Hjørdis est la seule exception, leur amitié durant depuis si longtemps qu'il ne doute plus de sa longévité.
En effet, même s'il clamera le contraire d'un air narquois, Hilmar n'admettra pas ses peurs et troubles, comme cette angoisse constante mais bien cachée de ne pas être à la hauteur, et par conséquent d'être délaissé.
Il arborera le masque pour cacher sa paranoïa, ses méfiances et ses doutes ( il est cependant très franc, parfois à tort), et est pessimiste lorsqu'il s'agit de vanter la bonté humaine. Il est plutôt secret quant à son passé.
Souvent égoïste dans ses décisions afin de se protéger lui même, il est très fidèle et dévoué à ses rares proches.
Plutôt intelligent, il a de réelles facilités en sciences pour lesquelles il a cependant un vrai blocage. Il s'est lancé dans des études de commerce malgré son intérêt moyen pour la chose, trop anxieux pour se lancer dans ce qu'il aime vraiment: la photographie, trop instable à son goût.
Hilmar à aussi quelques TOCS concernant le rangement, vivant dans un bordel organisé où tout doit être à sa place sans quoi il pique des crises de colère/panique très peu agréables. Il reste néanmoins calme la grande majorité du temps.
Histoire
Courir, jouer, lire, réciter, crier, pleurer, dormir. Courir, jouer, lire, réciter, crier, pleurer, dormir. Courir, jouer, lire, réciter, crier, pleurer, dormir. Courir, jouer, lire, réciter, crier, pleurer, dormir. Courir, jouer, lire, réciter, crier, pleurer, dormir. Courir, jouer, lire, réciter, crier, pleurer, dormir. Courir, jouer, lire, réciter, crier, pleurer, dormir.
Telle était sa vie lorsqu’il avait cinq ans. D’abord de nature discrète, il avait fini par ne plus en pouvoir d’être invisible. Hilmar ne se souvient pas vraiment de cette époque, non. S’il faisait un effort, il pourrait sans-doute se rappeler de la tour Eiffel visible depuis la fenêtre du salon, de ses nuits passées seul à vagabonder dans la grande bibliothèque, du temps qui se faisait long, et de sa mère qu’il ne faisait que croiser.
Tanja voyait grand, toujours. Tanja voyait grand, Tanja voyait loin mais elle ne voyait pas son fils. Il n’était qu’une particule, un facteur neutre dans sa vie. Son cœur battait pour les sciences, pas pour les Hommes. C’était d’ailleurs ce qui les avait réunis, elle et son père. Tanja et Paul s’étaient rencontrés lors d’un congrès international des sciences à Paris, elle étant dans la recherche médicamenteuse et lui physicien de renom. Réelle alchimie au premier regard, la norvégienne et le français formaient un couple passionné, par les sciences.
Il voyait maman dans le brouillard, et son père était l’éternel inconnu. Il aurait oublié son visage, s’il n’avait pas retrouvé ces quelques photos poussiéreuses dans un vieil album. Presque toujours absent, mais pourtant bien le seul à penser à ces occasions. Une lettre par an, qu’il conservait dans une boîte en kraft sous son lit.
Mais Hilmar avait cinq ans, et le voilà partit pour la Norvège, là où siègent ses racines maternelles. Ses racines seulement, puisque sa mère était restée à Paris, alors qu’il allait rencontrer pour la première fois Knut et Ada, ses drôles de grands-parents. Il avait pris l’avion seul, comme un grand, et n’avait même pas eu peur ! Cependant ce n’était qu’un allé, et Tanja n’avait pas pris le temps de lui expliquer.
C’était la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Hilmar en est conscient désormais. Des parents indignent de l’être, toujours plongés dans leurs recherches contre des vieux qui l’éduquaient et lui montraient de l’affection, il n’y avait pas photo. Ses vieux parents étaient certes de la vieille école, grognons et peu bavards, ils avaient le mérite de s'occuper dignement du petit garçon qu'il était.
Puis il y avait Hjørdis. Enfin, Dix, pour lui. La blondinette vivant dans la maison d'à côté, et le petit garçon craintif, et en manque de repères qu'il était devinrent vite inséparables. Il était aussi pragmatique qu'elle était naïve, aussi solitaire qu'elle était exubérante, et il était le frère qu'elle n'avait pas eu.
***
Ce café situé en plein centre d'Oslo donnait une jolie vue sur la ville. La clientèle était calme, car le lieu était peu connu, il émanait une douceur chaleureuse des murs gris qui s'accordaient bien avec la verdure des plantes et le bois des tables. D'un style typiquement Norvégien, Hilmar s'y sentait chez lui. C'était l'un des rares endroits où c'était d'ailleurs réellement le cas. Il avait pris l'habitude d'y rencontrer Hjørdis lorsque leurs horaires respectifs coïncidaient.
Cependant aujourd'hui Hilmar était un peu anxieux, sous son masque nonchalent. Il avait reçu plus tôt un SMS bien inquiétant lorsqu'il venait de Dix.
*"Rejoins moi vite au café!!!!! Urgent j'ai un truc à te dire!" *
Que cela pouvait-il être? Il connaissait son amie que trop bien, et autant de points d'exclamation ne pouvaient qu'être un mauvais présage. Mais il n'allait pas tarder à le savoir, puisque la tornade qu'était Dix venait de débouler dans l'enceinte du café, les yeux larmoyants, avant de se jeter à son cou.
Elle lui raconta une histoire sans queue ni tête à propos de son inconnue, d'une théorie scientifiquement réfutable et... Partir en Ecosse?
Hilmar éclata de rire. C'était plus fort que lui. Elle ne pouvait pas être sérieuse... si? C'était ridicule, une inconnue lui promettait le graal et voilà qu'elle y croyait?
Et pourtant elle était bien sérieuse. Elle voulait partir. L'abandonner pour l'Ecosse, quitter ses études et partir à la quête de l'Ether. Dix était en colère contre lui, et bien que leurs disputes arrivaient de temps en temps, il avait du mal à lui même ne pas s'emporter. Hilmar savait que son amie souffrait d'études qui ne lui plaisaient pas et l'étouffaient. Mais c'était complètement inconscient! Elle ne pouvait pas quitter ses études du jour au lendemain sans aucun plan sur place, c'était insensé. Pas de logements, pas de connaissances, et juste une inconnue qui clamait connaître la vérité? Dix avait toujours eu tendance à être un peu naïve sur la nature des gens. Mais tout le monde n'était pas beau et gentil, quoiqu'elle en pensait.
*"Tu fais n'importe quoi, Dix. Mais je ne te laisserai pas seule, je viens avec toi."*
Il avait abdiqué. Autant par peur pour elle que pour lui même. Il la savait capable de rejoindre une secte sans même s'en rendre compte. Et lui, se savait perdu sans elle. Il n'était pas du genre dépendant, mais Dix était son seul repère en Norvège, depuis que ses vieux parents étaient décédés deux ans auparavant. Elle était l'once de stabilité dans sa vie avec ses études (bien qu'il n'excellait pas dedans). Il allait abandonner ses études? Mais qu'allait il devenir? C'était une terrible idée d'accepter, mais c'était trop tard, maintenant qu'il avait la bouille souriante de son amie devant les yeux et son parfum qui disait "tout va bien" dans le nez.
*en Norvégien
Hors rp